16 juin, fête de Jean-François Régis, Apôtre des Ardéchois

Saint Jean-François Régis 1597-1640 Apôtre du Vivarais et du Velay

Jean-François Régis est né à Fontcouverte dans l'Aude près de Narbonne, le 31 janvier 1597, dans une famille de nobles ruraux assez aisés et profondément chrétiens. Il commence des études au Collège des Jésuites de Béziers. Il est apprécié pour son travail et son esprit de bonne camaraderie. Il devient membre de la Congrégation de la Sainte Vierge.

Jean-François Régis entre au noviciat de la Compagnie de Jésus à Toulouse en décembre 1616. Après ses premiers vœux en 1618, il poursuit la longue formation des Jésuites, coupée par des périodes où il se rend à Cahors, à Tournon (de 1622 à 1625), au Puy et à Auch. En 1624, les Jésuites du Collège de Tournon envoyèrent deux religieux pour aider le curé d'Andance. Le plus jeune qui était alors encore élève, se nommait Jean-François Régis. Andance fut donc le lieu de sa première Mission. En souvenir, la Confrérie du Saint Sacrement créée par Jean-François Régis fit édifier un porche de quatre colonnes où figure la statue du Saint, devant la porte de l'église.

Ses études théologiques terminées à Toulouse il est ordonné prêtre en mai 1630.

Après les sanglantes guerres de religion, c'est l'époque de la Contre-réforme: les évêques envoient à travers leurs diocèses des "missionnaires" chargés moins de convertir les Protestants irréductibles que de ranimer la foi catholique dans les campagnes mise à mal par les calvinistes. Humble et chaleureux, il gagna rapidement les cœurs des habitants.

En 1632, il est envoyé à Montpellier comme missionnaire, il y prêche beaucoup et s'occupe des pauvres, il se rend à Sommières et aux environs. En 1634, il est mis à disposition de l'évêque de Viviers, Monseigneur de la Baume de Suze, dans la visite de son diocèse. Il va de village en village, préparant la venue de l'évêque. C'est dans les rudes montagnes des Boutières qu'il montre particulièrement ses qualités de missionnaire "vivant à l'évangélique".

Jean-François Régis, par son humilité et sa flamme, sa grande bonté et sa parole, sait gagner le coeur des populations simples et farouches des Boutières et des hauts plateaux du Vivarais et du Velay. Jean-François Régis remporta un immense succès, sans doute parce qu'il parlait et comprenait, en tant que languedocien, la langue de ses auditeurs.

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Pendant quatre hivers, François Régis visite de nombreux villages des montagnes du Vivarais et du Velay. Il fait la route à pied, loge chez les paysans, prêche dans les églises et à la croisée des chemins. Il est attentif aux besoins spirituels et matériels de tous. On l'appelait le "Saint Père".

Il meurt d’épuisement, de froid et des suites d’une pleurésie alors qu’il se donnait totalement à sa mission à La Louvesc le 31 décembre 1640. Il allait avoir 44 ans.

L'église mit le Père Jean-François Régis au rang des Bienheureux en 1716 et au rang des Saints (canonisé) en 1737. Il est le saint patron des Jésuites de la Province de France.

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