Jean-Noël Bezançon : 27 décembre 1936 – 18 mai 2014

J’ai rencontré Jean-Noël Bezançon, prêtre du Diocèse de Paris, alors qu’il était l’un des théologiens des « Groupes de Formation Universitaire » (1) dont j’ai suivi le parcours de 1969 à 1973. Je l’ai connu également alors qu’il était professeur de Christologie au séminaire Saint Sulpice à Issy les Moulineaux qui a été, pour une année, le Centre de Formation Théologique des futurs prêtres de la Mission de France en 1973/1974.

Je reste marqué par sa foi, son humour, son humanisme, son bon sens proche des gens « du peuple », son extraordinaire intelligence et sa très grande ouverture d’esprit.

Ses funérailles ont été célébrées lundi 26 mai à 10h à l’église Saint Jacques du Haut Pas à Paris.

Avant de laisser sa charge du fait d’une grave maladie Jean-Noël était curé de deux paroisses du Val-de-Marne. Mais il était originaire de Paris, où il a été aumônier de lycée, directeur de l'Œuvre des Vocations, curé de Notre-Dame d'Auteuil puis de Saint Jacques-du-Haut-Pas. Il a enseigné pendant dix ans au séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux et, pendant vingt ans, à la faculté de théologie de l'Institut catholique de Paris, notamment comme directeur de l'Institut supérieur de pastorale catéchétique (ISPC).
Parmi ses publications : « Le Christ de Dieu » (1980), « Dieu sauve » (1985), « Dieu n'est pas bizarre » (1996), « Dieu n'est pas solitaire », « La Trinité dans la vie des chrétiens » (2000), « Jésus prend la porte » (2001), « Un chemin pour aller ensemble au cœur de la foi » (2006), « Jésus et son Dieu, une catéchèse pour tous » (2008).

Lien à la Source

  1. Les Groupes de Formation Universitaire : un premier cycle de formation au ministère de prêtre pour des jeunes étudiants qui poursuivent simultanément leurs études « profanes »

http://www.seminairegfu.fr/

« La distinction du sacré et du profane n'a plus sa place puisque « tout appartient à Dieu et que tout est confié à l'homme », mais la tentation est grande d'ériger à nouveau des barrières et de restaurer le culte du sacré avec tout ce qu'il comporte d'exclusion. Pourtant, « le christianisme a libéré du sacré envahissant des religions païennes ».

Jean-Noël Bezançon, La Messe de tout le monde Editions du Cerf, 2009 173 pages

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