La meilleure bachelière de France est Marocaine avec une note de 21/20
08 juil. 2015"errare humanum est". J'ai manqué de vigilance. Mille excuses : Cette information date du 6 juillet 2014 !
Myriam Bourhail, une lycéenne Française d’origine marocaine, habitant la cité de Dumas, à Villers-Cotterêts, serait l’élève la mieux notée de France au bac. Avec 21/20 de moyenne, elle est la fierté de sa famille mais également de l’académie de Picardie.
Cette jeune Franco-Marocaine qui a fêté ses 18 ans en avril, a vu ses efforts récompensés après une année vouée aux études et à la révision. D’ailleurs, pour elle, les études seraient une source de plaisir. Bien que très confiante en sa capacité à obtenir le bac, elle ne croyait pas pouvoir réaliser une telle prouesse.
D’après le journal l’Union, Myriam a obtenu 20/20 dans toutes les matières, à l’exception de la philosophie, de l’histoire-géographie et du sport où elle a obtenu respectivement 19, 18 et 15/20. Sa moyenne excellente, elle la doit aux deux options facultatives, la langue grecque et la section européenne.
La jeune prodige a tenu à remercier ses professeurs, grâce auxquels elle a pu atteindre ce niveau remarquable, pour leur patience et leur dévouement. A leur tour, ils l’ont félicitée pour son assiduité et sa persévérance l’ayant conduit à ce magnifique exploit.
La famille Bourhail, un bel exemple d’intégration réussie en France
Mohamed Bourhail, le père de Myriam, cet ouvrier Franco-Marocain qui avait interrompu ses études après avoir obtenu un bac D (mathématiques et Sciences de la nature) pour faire face aux contraintes de la vie, s’est voué au bien être et à l’éducation de ses enfants pour leur offrir cette chance qu’il n’a pas eu de pouvoir poursuivre leurs études, mais surtout d’avoir le luxe de choisir leur propre voie.
Mission accomplie pour Bourhail père, puisque la sœur aînée de Myriam a récemment obtenu sa licence en Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) et envisage de poursuivre en master l’an prochain, sa deuxième sœur s’apprête à passer sa licence en biologie, tandis que son frère fera de son mieux au rattrapage pour décrocher lui aussi son diplôme.
A présent, Myriam réfléchit à son projet d’études supérieures. Elle n’a que l’embarras du choix, puisque les instituts et universités les plus prestigieux voudraient l’avoir sur leurs bancs. Elle serait partagée entre une carrière de médecin et des études de droit mais préférerait plutôt la médecine. Un jour peut-être, elle pourrait être élue maire de Villers-Cotterêts, comme le souhaite son père, qui cite l’exemple du docteur Bouaziz, un ex-maire de cette petite ville picarde.