Le nouveau président du Liberia, George Weah, avec la présidente sortante Ellen Johnson Sirleaf lors de la passation de pouvoir, le 22 janvier 2018. © REUTERS/Thierry Gouegnon

Le nouveau président du Liberia, George Weah, avec la présidente sortante Ellen Johnson Sirleaf lors de la passation de pouvoir, le 22 janvier 2018. © REUTERS/Thierry Gouegnon

Des chants, des drapeaux, beaucoup de monde et beaucoup d'ambiance à Monrovia, au Liberia, ce lundi, pour l'investiture de George Weah au stade Samuel-Doe. L’ancienne légende du football a officiellement prêté serment. Il succède donc à Ellen Johnson Sirleaf à la tête d'un pays secoué par de terribles guerres civiles, il y a quinze ans. C’est d’ailleurs la première transition démocratique au Liberia depuis les années quarante.

George Weah a prêté serment en fin de matinée devant des dizaines de milliers de personnes au stade Samuel-Doe. Un stade pavoisé aux couleurs nationales, le rouge, le blanc et le bleu, pour l’investiture du président Weah et de la vice-présidente, Jewel Howard Taylor.

La foule manifeste sa joie

Nous sommes là grâce au sang, à la sueur et aux larmes, à la souffrance, de tant de nos compatriotes. Trop d'entre eux sont morts dans leur quête de liberté et d'égalité.

Une foule enthousiaste a manifesté sa joie pendant leur prestation de serment, tellement bruyamment que le juge qui présidait la cérémonie est intervenu en lançant des « à l’ordre ! à l’ordre ! » pour demander au public de faire moins de bruit. Mais il n’était plus question de se retenir lorsqu’on a passé l’écharpe présidentielle à George Weah.

La foule s’est calmée lorsque le drapeau du Liberia a été descendu et remis, comme le veut le protocole, à la présidente sortante, Ellen Johnson Sirleaf. On a ensuite hissé un autre drapeau libérien, ce qui symbolise l’arrivée au pouvoir du nouveau chef de l’Etat. La foule a enfin une fois explosé lorsque George Weah s’est assis dans le fauteuil présidentiel, un trône doré tapissé de velours rouge.

Plusieurs chefs d'Etat africains sur place

Plusieurs chefs d’Etat étrangers africains étaient là : le Guinéen Alpha Condé qui est aussi le président en exercice de l’Union africaine, le Togolais Faure Gnassingbé, le Ghanéen Nana Akufo-Ado, le Gabonais Ali Bongo, le Congolais Denis Sassou-Nguesso, et le Malien Ibrahim Boubacar Keïta. Il y avait aussi le président du Sénégal, Macky Sall. Il a été reçu en tête à tête juste avant l'investiture. En Français, Geroge Weah l'a remercié pour « ses conseils durant la campagne ».

Mais le principal invité de marque aujourd’hui, c’était le public libérien, celui qui a voté pour George Weah, et qui attend beaucoup de lui.

 

Michel Arseneault

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