Plus d'une trentaine de dessins sont exposés sur le parvis de Notre-Dame. Photo Diocèse de Paris

Plus d'une trentaine de dessins sont exposés sur le parvis de Notre-Dame. Photo Diocèse de Paris

Après l'incendie de la cathédrale en avril 2019, plusieurs milliers de dessins sont parvenus aux autorités catholiques de la capitale. Une partie d'entre eux sont exposés sur le parvis de la cathédrale.

Sur le parvis de Notre-Dame de Paris, il plane ce mardi une atmosphère de déconfinement radical. Aucun officiel ne porte un masque à l’occasion de l’inauguration de l’exposition de dessins d’enfants en l’honneur de la cathédrale, un projet lancé immédiatement après l’incendie du 15 avril 2019. Visiblement, le général Jean-Louis Georgelin, patron du chantier de reconstruction, ne craint pas le virus. Pas plus que l’archevêque de Paris, Michel Aupetit, pourtant médecin de profession.

Les plus heureux, ce sont sûrement les enfants. Sages et fiers, ils posent devant les tirages grand format de leurs œuvres, exposées sur le parvis. «Les enfants ont aussi été touchés par l’incendie», explique l’archevêque de Paris. Pour assurer l’ambiance, le prélat raconte une jolie histoire : «J’étais chez mon frère en Vendée et un jeune garçon est venu pour me demander si j’avais bien reçu son euro» pour la reconstruction de la cathédrale.

Cet hiver, le diocèse de Paris a reçu plus de 6 000 dessins. Ils représentent le plus souvent la façade ouest de la cathédrale, celle très connue des deux tours. Une centaine a été sélectionnée. Karine Dalle, la directrice de communication du diocèse de Paris : «Nous les avons tous posés sur une table. C’est le général et l’archevêque qui ont sélectionné ceux qui sont exposés.»

La majorité des dessins est présentée au collège des Bernardins (Ve arrondissement de Paris). Une trentaine a les honneurs du parvis. «Pour quelques mois», précise-t-on. C’est frais, joli, léger. Le recteur de la cathédrale, Mgr Patrick Chauvet, s’envole : «C’est un signe d’espérance. Et c’est l’espérance qui nous fait tenir depuis l’incendie.»

Professeure d’arts plastiques à l’école primaire Saint-Joseph dans le XIe arrondissement de Paris, Tracy Mead a fait travailler ses élèves sur l’architecture et la symbolique. «Nous n’avons pas pu venir sur le parvis. Ce n’était pas ouvert à ce moment-là», précise-t-elle. Alors les écoliers ont beaucoup scruté des documents, des photos. Eux connaissaient l’édifice surtout par le dessin animé de Walt Disney, le Bossu de Notre-Dame qui a beaucoup contribué à la réputation mondiale de l’édifice. Dans les dessins d’Ulysse, Vadim et les autres, les élèves de CP de Tracy Mead, il y a des brassées de jolis cœurs qui s’envolent de Notre-Dame. Jamais on ne voit de flammes.

 

Bernadette Sauvaget 

 

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Notre-Dame : 6 000 dessins d'enfants adressés au diocèse de Paris
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