Messe des funérailles de soeur Marie Maxime des Bénédictines du Sacré Coeur de Montmartre
20 août 2021Soeur Marie Maxime - Alix de MARCELLUS
de la Congrégation des Bénédictines du Sacré Coeur de Montmartre
s'est endormie dans la paix du Seigneur le 14 août 2021, au lendemain de sa fête et en la veille de l'Assomption de la Vierge Marie.
Elle venait d'avoir cinquante-cinq ans et était dans la trente-troisième année de sa vie religieuse.
La messe de de ses funérailles au Prieuré de Béthanie à Blaru (Yvelines) ce vendredi 20 août 2021 à 10h30 a été présidée par le frère Marc MILLAIS du couvent des Dominicains de Saint Jacques à Paris suivie de l'inhumation au cimetière de Blaru.
Voici la prière lue au cimetière par son père, monsieur Xavier de MARCELLUS :
« Par la mort, la famille ne se détruit pas, elle se transforme, une part d’elle va dans l’invisible. On croit que la mort est une absence, quand elle est une présence discrète. On croit qu’elle crée une infinie distance, alors qu’elle supprime toute distance, en ramenant à l’esprit ce qui se localisait dans la chair. Que de liens, elle renoue, que de barrières elle brise, que de murs elle fait crouler, que de brouillard elle dissipe, si nous le voulons bien. Vivre, c’est souvent se quitter ; Mourir, c’est se rejoindre. Ce n’est pas un paradoxe de l’affirmer. Pour ceux qui sont allés au fond de l’amour : la mort est une consécration non un châtiment.... Au fond, personne ne meurt, puisqu’on ne sort pas de Dieu. Celui qui a paru s’arrêter brusquement sur sa route, écrivain de sa vie, a seulement tourné la page. Plus il y a d’êtres qui ont quitté le foyer, plus les survivants ont d’attaches célestes. Le ciel n’est plus alors uniquement peuplé d’anges, de saints connus ou inconnus et du Dieu mystérieux. Il devient familier, c’est la maison de famille, la maison en son étage supérieur, si je puis dire et du haut en bas, le souvenir, les secours, les appels se répondent. Ainsi soit-il. »
Père Antonin Sertillanges (1863-1948)
Je vous invite à prier pour Soeur Marie-Maxime, pour sa famille et pour sa congrégation.
Denis Chautard