Michaël et Angélique STOCKER au cours de l'ordination diaconale samedi 13 novembre 2021

Michaël et Angélique STOCKER au cours de l'ordination diaconale samedi 13 novembre 2021

Interview de Michaël et Angélique Stocker par le service communication du Diocèse de Cambrai :
Michaël : Je m’appelle Michaël STOCKER. J’ai 51 ans. Je suis originaire de l’Avesnois. J’ai passé mon enfance à Cousolre. Après avoir obtenu le bac, j’ai été diplômé en droit à l’université de Valenciennes. Depuis longtemps, j’avais une véritable vocation qui était de devenir policier. Après le service national, j’ai débuté ma carrière à Paris. Quand on me demande ce que je fais dans la vie, j’aime dire que je suis gardien de la Paix. Ces mots sont remplis de sens. Depuis plus de 20 ans, je travaille en investigation. Je suis officier de police judiciaire au commissariat de Maubeuge et plus particulièrement au groupe de lutte contre les violences aux personnes.
Angélique : Je suis Angélique, j’ai bientôt 47 ans, je suis née à Guise dans l’Aisne. J’ai 2 sœurs (une grande et une petite). Nous avons perdu ma maman il y a maintenant 11 ans, nous avons des liens très forts avec mon père et mes sœurs. Je suis l’heureuse marraine d’Anna, l’aînée de ma petite sœur et Michaël est le parrain d’Isaac son petit frère.
J’ai obtenu mon diplôme d’infirmière en 1998. J’ai travaillé dans plusieurs services en région parisienne puis à Maubeuge. J’ai également exercé pendant 8 ans en libéral sur le secteur de Maubeuge.
J’ai ensuite obtenu en DIU de gestionnaire de cas et travaillé dans une MAIA pendant 4 ans. Le but de ce travail est d’accompagner, de mettre en place un suivi au long cours pour les personnes âgées en perte d’autonomie vivant à domicile, pour qui la situation est rendue complexe par divers éléments, comme le refus d’aide et de soins. Et de mobiliser les ressources pour une prise en charge globale des personnes âgées suivies par le gestionnaire de cas.
Depuis 3 ans, je suis enseignante au sein de l’institution Saint-Pierre à Fourmies.

Leur vie de couple, de famille, leurs engagements et leurs métiers :
Michaël : Nous sommes mariés depuis 19 ans. Nous avons deux enfants. Notre fille est en troisième année de traduction – Interprétation. Notre fils est en classe de Terminale. Nous avons toujours été engagé au service des autres par nos professions. Nous nous sommes investis pendant plusieurs années à l’association des parents d’élèves. Cela nous a permis des échanges, des rencontres. Nous sommes impliqués depuis près de 10 ans en faveur des jeunes à l’aumônerie de l’enseignement public du Val de Sambre. Je suis aussi membre de l’Equipe d’Animation de la Paroisse depuis plusieurs années. Après un premier mandat de conseiller municipal, je suis aujourd’hui adjoint au maire de ma commune. Dans mon métier, je suis confronté à la noirceur de l’humanité, à la violence, à la mort. Le quotidien est souvent difficile et toujours exigeant. C’est un métier de service. Le policier se doit de toujours agir avec humanité et respect envers les victimes comme avec les auteurs, ne jamais perdre de vue la dignité de chaque personne. Saint Martin, patron des policiers, illustre bien cette notion de dignité et de charité, lui qui rencontrant un pauvre transi de froid en plein hiver a coupé son manteau en deux pour le partager avec lui.
Angélique : Nous nous sommes rencontrés il y a 26 ans. Nous avons souvent déménagé, pour le travail et surtout pour être ensemble. Comme l’a dit Michaël, nous avons 2 enfants Juliette a 20 ans et Lukas a 17 ans. Nos enfants ont été baptisés à l’église St Pierre et St Paul de Guise. C’est l’église où j’ai été baptisé et où nous nous sommes mariés. Avec Michaël, nous accompagnons les couples qui se préparent au mariage.  
Je suis animatrice depuis 3 ans du groupe des 1ères années d’aumônerie pour la préparation à la profession de foi.
Mon métier d’enseignante, comme les autres métiers que j’ai pu exercer, m’apporte beaucoup. Il me fait grandir dans ma foi au quotidien. Être à l’écoute et pouvoir partager des moments de réflexions avec les étudiants me permet de dire ma foi et quelque part la transmettre.

L’appel au diaconat :  
Michaël : Il y a 6 ans, notre doyen, à l’époque, André Benoit Drappier est venu à la maison. Il nous a proposé de réfléchir au diaconat permanent. Nous avons été d’abord très surpris. Nous n’en avions jamais parlé ni même évoqué le sujet. Bien sûr, nous étions engagés en Paroisse, notamment à l’aumônerie de l’enseignement public, mais la question était « pourquoi moi ? » D’autres personnes étaient certainement mieux « qualifiées ». Après une année de réflexion, nous avons accepté de nous mettre en chemin, Angélique et moi. C’est important de vivre ce cheminement ensemble. Et puis, nous mettre au service est une mission pour chacun d’entre nous.
Angélique : Le 1er mot qui me vient est la surprise, comme le dit Michaël, nous avons été étonnés par la demande de notre doyen de réfléchir au diaconat permanent. Et bien sûr « pourquoi Michaël ? » est tout de suite venu dans nos têtes. Après une année de discernement, nous avons eu envie de cheminer ensemble et de répondre à l’appel du Christ à suivre ses pas. Je vis très bien cet appel et je suis prête à accompagner Michaël dans cet engagement.

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