Brigadier-chef de police, chef d’unité adjointe de la Brigade des Chemins de Fer (BCF) de Montpellier. Ce service dépend de la Direction Interdépartementale de la Police aux Frontières de Montpellier (DIDPAF34). Affectée à ce poste depuis septembre 2019, je suis amenée à dirigée une quinzaine de policiers (en deux brigades) (©DR)

Brigadier-chef de police, chef d’unité adjointe de la Brigade des Chemins de Fer (BCF) de Montpellier. Ce service dépend de la Direction Interdépartementale de la Police aux Frontières de Montpellier (DIDPAF34). Affectée à ce poste depuis septembre 2019, je suis amenée à dirigée une quinzaine de policiers (en deux brigades) (©DR)

Elles sont nombreuses à avoir fait le choix d’une carrière où elles veillent sur la sécurité de tous, et nous les mettons aujourd’hui en lumière.
Place aux femmes qui agissent pour notre sécurité. Elles participent au quotidien à la sûreté de la population, et ont des postes importants au sein de différentes institutions régaliennes : en l’occurrence ici, la police et la gendarmerie. À l’occasion de la journée de la femme, nous avons posé des questions à trois d’entre elles, afin de mettre en lumière leur choix de carrière et leurs motivations au quotidien. 
Quelle est votre profession ?
Je suis brigadier-chef de police, chef d’unité adjointe de la Brigade des Chemins de Fer (BCF) de Montpellier. Ce service dépend de la Direction Interdépartementale de la Police aux Frontières de Montpellier (DIDPAF34). Affectée à ce poste depuis septembre 2019, je suis amenée à diriger une quinzaine de policiers (en 2 brigades).
Qu’est ce qui a déclenché l’envie de faire ce métier?
C’est un peu par hasard que j’ai intégré la police nationale. Cependant, avec le recul, je suis contente d’avoir fait ce choix. En effet, mon parcours professionnel a été très varié et particulièrement enrichissant.  
Des obstacles se sont-ils créés parce que vous étiez une femme?
J’ai la chance de faire partie de cette génération qui n’a quasiment pas eu à affronter les mentalités hostiles à la présence des femmes dans la police. Je considère cela comme une très bonne chose puisqu’au quotidien, les policiers se doivent d’être solidaires notamment dans les moments difficiles.
Qu’est ce qui vous motive au quotidien?
J’ai le privilège d’effectuer un travail intéressant et varié. Au quotidien, je peux aussi bien effectuer un travail de gestion, que de sécurisation des gares et des rames de trains avec les collègues de la BCF présents sur le terrain. Là encore, les tâches sont diversifiées, puisque nous avons pour principale mission de lutter contre l’immigration irrégulière. Mais nous sommes également amenés à devoir gérer des affaires de droit commun liées, par exemple, aux vols de bagages, aux agressions, aux stupéfiants…Par ailleurs, j’apprécie particulièrement la cohésion de groupe qui règne dans chacune des 2 brigades de la BCF. Et c’est avec plaisir que je retrouve quotidiennement des collègues motivés, compétents, qui ont une parfaite connaissance du travail de terrain.
Un mot pour celles qui auraient envie de se lancer ?
En choisissant ce métier, vous serez amenées à vivre des situations hors du commun, vous aurez l’occasion de vous sentir utiles voire même fières d’avoir pu aider votre prochain.
Cependant, il est important de noter que policier reste un métier dangereux et que vous serez confrontées à la misère humaine, à des scènes difficiles et à des gens agressifs. Les insultes et les reproches feront partie de votre quotidien. Malgré tout, cela reste un beau métier.

Manon Haddouche

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