Le commissaire divisionnaire Olivier Le Cardinal, nouveau patron de la police nationale de Nevers

Le commissaire divisionnaire Olivier Le Cardinal est le nouveau patron du commissariat de police de Nevers. Il arrive de Valenciennes (Nord) où il était adjoint au chef de circonscription.
Le commissaire divisionnaire, directeur départemental de la sécurité publique, a été installé dans ses fonctions par le préfet, dimanche 4 septembre, lors d’une cérémonie en préfecture. Olivier Le Cardinal, 57 ans, Finistérien d’origine, a accompli toute sa carrière entre métropole et outre-mer depuis sa sortie de l’école des commissaires de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (Rhône).
Il décroche son premier poste de commissaire en 1993 à Strasbourg (Bas-Rhin). Adjoint au chef de la sûreté urbaine, il dirige pendant deux ans la brigade des stupéfiants, mineurs, mœurs et débits de boissons avant de prendre la direction de Saumur (Maine-et-Loire) comme chef de circonscription jusqu’en 2000.
Martinique et Guyane
Il ne quittera plus la Loire jusqu’en 2005. À Nantes (Loire-Atlantique), il est affecté à la mise en place de la police de proximité puis au service de l’ordre public et de la sécurité routière où, comme chef, il assure de fréquentes missions aux chantiers navals de Saint-Nazaire et sur les stades de football pour des matches de premier plan. En 2006, il s’envole pour la Martinique. Il devient directeur départemental adjoint de la sécurité publique, responsable du service de sécurité de proximité.
Deux ans plus tard, retour en métropole pour cinq années comme directeur départemental de la sécurité publique de Vendée, à La Roche-sur-Yon, avant d’exercer les mêmes fonctions en Guyane jusqu’en 2017, année de son arrivée à Lille (Nord) comme chef du pôle opérationnel au cabinet du préfet délégué à la défense et à la sécurité de la zone Nord. Il y assure la gestion des forces mobiles, la lutte contre l’immigration clandestine…
À Nevers, il promet de « veiller à préserver la qualité de vie des habitants ». Il estime que les effectifs du commissariat « sont suffisants pour la délinquance locale du quotidien, mais insuffisants quand il y a des violences urbaines ».

Ludovic Pillevesse
ludovic.pillevesse@centrefrance.com

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