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Plantu, Entre deux chaises. 1985 © Musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration

Qu'est-ce qu'un immigré ?
 
Un terme en vogue depuis la deuxième moitié du XXe siècle
L’usage du terme « immigré » s’est généralisé depuis le milieu du XXe siècle pour désigner l’immigration de main-d’œuvre. Depuis 1945, on parle couramment de main-d’œuvre immigrée ou de travailleurs immigrés et le terme tend, dans la langue courante, à remplacer celui d’« étranger ». À partir du début des années 1990, « immigré » est devenu une catégorie statistique, utilisée par les démographes pour désigner toute personne habitant en France et qui n’y est pas née. Un immigré peut ainsi ne pas être étranger – c’est le cas des individus nés à l’étranger et naturalisés Français. Et un étranger peut ne pas être immigré, s’il est né étranger sur le sol français.
Quelques chiffres
Aux derniers décomptes (2005), la France comprend 3,5 millions d’étrangers et près de 5 millions d’immigrés, pour un quart originaires de l’Union européenne. La part des immigrés originaires des pays d’Europe orientale, hors Union européenne, et d’Afrique subsaharienne s’est fortement accrue depuis 1990, plus fortement que celle des immigrés originaires des pays du Maghreb. Au total, les immigrés représentent 8,1% de la population.
Principales caractéristiques de l’immigration aujourd’hui
Plus d’un tiers sont des Français par acquisition de la nationalité. Hommes et femmes sont désormais représentés à parts égales parmi les immigrés, l’immigration de main-d’œuvre à dominante masculine ayant, depuis 1974, laissé place à une immigration liée au regroupement familial, donc fortement féminisée. Autre trait marquant, le niveau de formation des immigrés a fortement progressé depuis 1982, la proportion des détenteurs d’un diplôme du supérieur se rapprochant désormais de celle des non-immigrés. 
Source : Catherine Borrel, « Enquêtes annuelles de recensement 2004 et 2005 », Insee Première, n°1098, août 2006.
 
Journée mondiale des Migrants pour l'Eglise Catholique :

" Le Messie, l’Envoyé de Dieu, le Prince de la Paix, est lui-même un Migrant : il a été victime des troubles économiques et politiques du proche Orient au début du premier millénaire.

Noël est un premier enseignement pour notre foi : l’étranger prend le visage du Christ pour nous et la foi n’est étrangère à aucune région du monde ! L’hospitalité est une vertu première.

A Bethléem les premiers à rendre visites au Fils de l’Homme sont les bergers et les mages, c’est-à-dire des pauvres et des étrangers.

A la suite d’Abraham, de Noé et Moïse, Jésus nous invite à quitter nos déserts, nos impasses et nos esclavages. Il nous ouvre un chemin de libération et de vie. La foi fait de nous des « Migrants » à la suite du Christ. "

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