AimeCesaire

 

Aujourd’hui, mercredi 6 avril 2011, où l’hommage de la nation est rendu au Panthéon au Poète et à l’Homme Politique Martiniquais, Aimé CESAIRE (1913-2008), je vous propose ces quelques mots qui introduisent à la rencontre de ce « grand homme » !

 

 

 

Monsieur, pardonnez-moi, si je vous croyais mort,
Car les grands poètes ont l’art de disparaître
En nous laissant croire, sans larmes, ni remords,
Qu’ils vivent encore dans l’espoir qu’ils font naître.

Pardonnez-moi, Monsieur, de ne pas vous connaître
Vous parliez peut-être de cette solitude
De la dépendance du disciple et du maître
Et du chantre idéal nourri de négritude.

Un boulevard de mots comme seule révolte
Une voix, la vôtre, comme seul messager
De digne égalité, sans effort désinvolte
Pour que tous vos frères aient une identité.

Vous criez liberté pour ceux qui se sont tus
Vous habillez de noir une fraternité
De façade, emblème aujourd’hui disparu.
Vous rêvez d’un monde qui reste à inventer.

Les poètes ont l’art de nous réapparaître
Car ils vendent l’amour aux cachots de l’espoir
Césaire, vos écrits vous auront fait renaître
Dans tous les livres blancs écrits à l’encre noire.

Océano vox (poème publié sur "Nouvelle-poésie.com" en avril 2008)

 

 

 

Pour mieux connaître Aimé CESAIRE

 

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