Canonisation de Kateri Tekakwitha, Indienne d’Amérique du Nord, ce dimanche 21 octobre à Rome
20 oct. 2012
Sa mère, convertie au catholicisme, était algonquine alors que son père était agnier; ils venaient donc de deux tribus héréditairement ennemies. Son lieu de naissance a vu le martyre d'Isaac Jogues, de René Goupilet de Jean Lalande. Surnommée le «lys des Agniers», parfois on l'appelle tout simplement Catherine. Elle est un personnage important de l'histoire ecclésiastique canadienne.
À l'âge de quatre ans, elle perd toute sa famille suite à une épidémie de petite vérole, et sa vue est affaiblie. Lorsqu'elle en a l'âge, ses parents adoptifs (oncle et tante) et le chef indien l'obligent à choisir un mari, mais d'après les historiographes catholiques, elle souhaite conserver sa virginité. Son refus de mariage la réduit quasiment en esclavage. Elle désire devenir chrétienne, être baptisée. Jacques de Lamberville, un jésuite, accède à sa demande après six mois de catéchuménat, et elle est baptisée le jour de Pâques en 1676.
Arrivée à La Prairieen 1677après un difficile voyage, elle désire devenir religieuse et convertir la vallée iroquoise. Elle se trouve transformée dans la prière. Sa piété impressionne l'historien François-Xavier Charlevoix, en mission en Nouvelle-Francesous les ordres du roi Louis XIV. Elle ne vécut que trois années sur les bords du fleuve Saint-Laurent, mais on lui attribue d'avoir sauvé la colonie des attaques autochtones, la vue de sa tombe ayant effrayé les envahisseurs.
Aujourd'hui son tombeau est exposé à ville Sainte-Catherine, sur les bords de la voie maritime du St-Laurent, face à l'église actuelle, située au 5365 boulevard Marie-Victorin.
Elle est morte le 17 avril1680, à l'âge de vingt-trois ou vingt-quatre ans. Sa réputation se répandit grâce aux relations des Jésuites. Kateri avait beaucoup pratiqué le jeûne.