Hier soir à 22h30, France 2 a proposé un documentaire inédit « Pardonner ». Le programme a été réalisé par Mireille Darc et Nathalie Amsellem.
17 oct. 2012Le pardon est probablement le plus beau témoignage d’amour et d’humanité. Comme prêtre en charge du ministère du Pardon et de la Réconciliation je vous invite à voir et à revoir ce documentaire diffusé hier soir sur France 2.
Pardonner, du 16/10/12 [extrait] par francetvpluzz
Qu’est-ce que
le pardon de nos jours ? Francis Bacon écrivait : « Se venger c’est se mettre au niveau de l’ennemi, pardonner c’est le dépasser ». Mais comment réussir à surmonter notre désir de
vengeance lorsqu’on est blessé au plus profond de soi ? Comment vaincre la colère, la souffrance et pardonner ? Et surtout, peut-on tout pardonner ? Peut-on pardonner une trahison amoureuse, une
erreur médicale, une erreur judiciaire, ou un viol ?
Ce film, construit comme un carnet de voyage, un carnet de rencontres, propose d’aborder ces questions à travers quatre personnes marquées à vie par des épreuves difficiles.
Avec Benoît,
on ne peut s’empêcher de penser à nos propres ruptures amoureuses et au temps qu’il faut pour que la souffrance s’apaise. Dominique, elle, nous fait prendre conscience que pardonner, c’est
reconnaître que celui qui a commis une faute n’est pas enfermé dans ce qu’il a fait, qu’il est capable d’autre chose. Pardonner, c’est le libérer de sa culpabilité et lui donner une chance de se
reconstruire, une chance de vivre.
Avec Loïc, on comprend que le pardon permet d’atteindre une paix intérieure.
Framboise
nous montre qu’en pardonnant et en refusant d’endosser le statut de victime, la vie devient à nouveau possible.
Quel que soit le parcours de ces quatre témoins, on ne peut s’empêcher de penser tout au long de ce film à cette phrase de Hannah Arendt : « Le
pardon est certainement l’une des plus grande facultés humaines et peut-être la plus audacieuse des actions, dans la mesure où elle tente l’impossible – à savoir défaire ce qui a été fait – et
réussit à inaugurer un nouveau commencement, là où tout semblait avoir pris fin. »