La visite du pape François dans la favela de Varginha lors des JMJ à Rio de Janeiro, sera vécue comme une « bénédiction » autant par les catholiques que par les évangéliques.

« Ici, on était oubliés de tous, on a beaucoup souffert. Le pape est un saint homme et cela va nous aider. Il faut plus de projets pour les enfants », a expliqué Sonia Curato à l'AFP, dont la dépêche a été reprise par le Parisien.

Varginha est une petite favela au nord de Rio de Janeiro, dans ce qu'on surnomme la « Bande de Gaza » à cause de la violence et de l'intensité des affrontements armés entre les policiers et les trafiquants, avant sa pacification, il y a sept mois par la police.

Pour le père Marcio Queiroz, curé de Varginha, le choix de sa favela correspond bien à l'image du nouveau pape : « Peut-être qu'il s'est identifié d'une manière très forte à cette favela. Une communauté pauvre », sans glamour, toute plate et surplombée d'une voie ferrée grise. Car d'habitude, les prestigieux visiteurs internationaux, hommes d'Etats, sportifs de haut niveau ou stars de show-business visitent les favelas qui surplombent les quartiers riches, avec vues sublimes sur l'Océan.

Sur les 200 mètres qui séparent l'église du terrain de foot, le Pape François s'arrêtera la semaine prochaine chez huit habitants« comme un père rend visite à ses enfants », explique Everaldo Oliveira, responsable de l'arrivée du pape dans le favela.

Les évangéliques ouvriront aussi les portes de leurs égliseset de leurs maisons au nouveau chef de l'Eglise catholique. « Il est différent, il se montre plus humble avec les pauvres. Jésus Christ est venu sur terre pour ça », assure le pasteur pentecôtiste Rogerio.

 

 

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