Thomas Pesquet : "On n'a pas de plan B  pour preserver la terre "

"On se rend vraiment compte depuis l’espace de la fragilité de la Terre", a souligné Pesquet, invité de la 6e édition de l’opération Ciel sur Cordes, organisée par la mairie en partenariat avec le CNES, l’ESA et Arianespace.

"C’est quelque chose de dire, de comprendre, de l’analyser avec des chiffres sur Terre, mais de le voir soi-même, de le ressentir, d'en être le témoin, de prendre ce recul, le fait que l’on lève le nez de la feuille (...) Ça fait réfléchir", a souligné le spationaute européen de la mission Proxima à une correspondante de l'AFP.

"On se dit que l’on n’a pas de plan B et que de retour sur Terre c’est plus important qu'avant d’essayer de faire ce que l’on peut pour préserver nos ressources naturelles et l'environnement", a-t-il souligné.

"Heureux d’être rentré" le 2 juin après plus de six mois dans la station internationale (ISS), Pesquet a rappelé que l'homme était fait "pour vivre sur Terre".

"On s'affranchit de cette règle et de cette hérédité grâce à la technique et à la technologie pour aller dans l’espace, ce qui est un exploit incroyable il faut le rappeler, mais on est fait pour la terre", a-t-il insisté.

Quant à une prochaine mission pour lui, Pesquet a répété qu'il voulait "repartir". "Je suis encore jeune, le plus jeune des spationautes européens alors si tout se passe bien il y a peut-être une chance pour d’autres missions", a-t-il dit. Et de s'imaginer aller sur Mars? "Pourquoi pas" mais pas tout de suite: "On est à 20 ans d’une mission vers Mars..." "Ce n’est pas impossible", a-t-il conclu,

Retour à l'accueil