Message du Service National des Relations avec le Judaïsme à l’occasion de la fête de Rosh Hashana
17 sept. 2020« Chers Amis,
À l’occasion de Rosh Hashana, célébrée cette année du 19 au 20 septembre 2020,
nous sommes heureux de vous adresser tous nos vœux.
Soyez inscrits pour de longues années dans le Livre de la Vie.
Ensemble, formulons des souhaits de santé et de concorde.
Que le Tout-Puissant nous accorde le désir infatigable de promouvoir la paix et de renforcer les liens cordiaux de fraternité entre nous. »
Père Christophe Le Sourt et toute l’équipe du SNRJ
En hébreu, « Rosh Hashana » signifie littéralement « la tête de l’année » et, comme son nom l’indique, il s’agit du début de l’année dans le calendrier juif.
Cette fête a plusieurs significations : c’est le jour anniversaire de la création de l’homme. L’appel pour celui-ci à faire un retour sur lui-même et de mesurer son péché. Certes, il connait sa faiblesse mais aussi la miséricorde de l’Eternel.
C’est aussi par la sonnerie du Chofar, faite avec la corne de bélier, le rappel à la fois de la ligature d’Abraham au Mont Moria et de la révélation au Sinaï et l’annonce de la délivrance future d’Israël et de l’humanité tout entière.
Pour l’exprimer, on se souhaite une bonne année « Shana tova ». Lors des festivités on mange des aliments doux. Ils sont à l’image des vœux de bonheur que l’on présente aux uns et aux autres. Ils symbolisent la douceur, les bénédictions et l’abondance.
A la synagogue, pour les offices, le blanc est de rigueur. Il est à l’image du désir de l’homme de se rapprocher de Dieu, et ce, en se purifiant de ses péchés. Sont blancs, aussi, les vêtements des célébrants, ainsi que les divers tissus liturgiques, de même, dans la mesure du possible, pour les vêtements des fidèles.
La fête de « Rosh Hashana » rappelle à l’homme son statut de créature soumise au jugement de Dieu. Du reste, elle précède les « 10 jours de pénitence » qui préparent à la solennité de « Kippour », jour du « Grand Pardon ». Ensuite, le pardon est scellé par l’inscription dans le livre de la Vie.
Le cycle de ces fêtes, dites d’automne, se poursuit avec « Souccot » « la fête des cabanes » et se conclut par la fête de « Simhat Tora » « la joie de la Tora ».