(C) Vatican News

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En accueillant le 6 novembre 2023 quelque 7.000 enfants de 7 à 12 ans, le Pape nous invite à "revenir à des sentiments aussi purs que ceux des enfants".

La salle Paul VI sera sans doute légèrement plus bruyante que d’habitude. En effet, le Pape s’apprête à recevoir, lundi 6 novembre, 7.000 enfants âgés de 7 à 12 provenant de 56 pays différents. Une immense salle de classe ! Mais, contre toute attente, le maître ne sera pas uniquement le pape François. Si un temps de catéchèse est bien prévu, le Pape a indiqué avant tout vouloir apprendre des enfants. « Chers enfants, je vous attends tous pour apprendre de vous aussi », a-t-il lancé à la fin de l’Angélus du dimanche 1er octobre. 

L’initiative, vouée à promouvoir la paix et l’écologie, est organisée par le dicastère pour la Culture et l’éducation sur le thème « Apprenons des garçons et des filles ». Elle donnera lieu à un livre : L’encyclique des enfants. Rééduquer le monde des adultes, préfacé par le pape François. Cette rencontre, a ajouté le pontife, sera un marchepied pour « retrouver des sentiments purs comme les enfants » et pour apprendre « la limpidité des relations, l’accueil spontané de celui qui est étranger, et le respect pour toute la création ». Une invitation pontificale à retrouver l’esprit d’enfance.

Un sujet sur lequel Bernanos a consacré des lignes magnifiques. Selon lui, la sainteté consiste à se réapproprier, au terme d’un long cheminement intérieur, cette disposition de l’âme avec laquelle nous sommes nés et que nous avons perdue en grandissant, caractérisée par l’innocence, la simplicité, la joie, l’abandon, et l’émerveillement. C’est ce qu’il appelle « l’esprit d’enfance ».

« Cette simplicité de l’âme, nous consacrons notre vie à l’acquérir, ou à la retrouver si nous l’avons connue, car c’est un don de l’enfance qui le plus souvent ne survit pas à l’enfance… Une fois sorti de l’enfance, il faut très longtemps souffrir pour y rentrer », fait-il dire à la Prieure du Dialogue des carmélites, considéré comme son testament spirituel. Défi de toute une vie, qu’il exprime magnifiquement dans Les grands cimetières sous la lune : « Qu’importe ma vie ! Je veux seulement qu’elle reste jusqu’au bout fidèle à l’enfant que je fus ».

Mathilde de Robien 

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