Funérailles de Roland Chesne ce vendredi 7 septembre à l'église de Vernonnet

Notre frère et ami Roland Chesne avait enregistré deux textes : l’un de Jacques Leclercq et l’autre de Charles Wagner en vue de ses funérailles qui ont eu lieu vendredi 7 septembre à 15 heures à l’église Saint Nicolas de Vernonnet (Vernon). Les textes se trouvent ci-dessous et le podcast (enregistrement sonore) en bas de page :

 

« Quand Je dormirai du sommeil qu'on nomme la mort, c'est dans ton sein que j'aurai ma couchette.

Tes bras me tiendront comme ceux des mères leurs enfants endormis.

Et tu veilleras, sur ceux que j'aime et que j'aurai laissés, sur ceux qui me chercheront et ne me trouveront plus, sur les champs que j'ai labourés. Tu veilleras.

Ta main aimante réparera mes fautes. Tu feras neiger des flocons tout blancs sur les empreintes de mes pas égarés : tu mettras ta paix sur les jours évanouis passés dans l'angoisse ; tu purifieras ce qui est impur.

Et de ce que j'aurai été, moi, pauvre apparence ignorée de moi-même et réelle en toi seul, tu feras ce que tu voudras.

Ta volonté est mon espérance, mon lendemain, mon au-delà, mon repos et ma sécurité.

Car elle est vaste comme les cieux et profonde comme les mers ; les soleils n'en sont qu'un pâle reflet, et les plus hautes pensées des hommes n'en sont qu'une lointaine image. En Toi, je me confie.

À Toi, je remets tout. »

Charles Wagner

 

« Je crois, oui je crois qu'un Jour, Ton jour, ô mon Dieu, je m'avancerai vers Toi avec mes pas titubants, avec toutes mes larmes dans mes mains, et ce cœur merveilleux que tu nous as donné, ce cœur trop grand pour nous puisqu'il est fait pour Toi.

Un jour je viendrai et tu liras sur mon visage toute la détresse, tous les combats, tous les échecs des chemins de la liberté. Et tu verras tout mon péché.

Mais je sais, ô mon Dieu, que ce n'est pas grave le péché, quand on est devant toi. Car c'est devant les hommes que l'on est humilié. Mais devant Toi, c'est merveilleux d'être si pauvre puisqu'on est tant aimé

Un jour, ton jour, ô mon Dieu je viendrai vers Toi. Et dans la véritable explosion de ma résurrection, je saurai enfin que la tendresse, c'est Toi, que ma liberté c'est encore Toi.

Je viendrai vers Toi, ô mon Dieu et tu me donneras ton visage. Je viendrai vers Toi avec mon rêve le plus fou : t'apporter le monde dans mes bras. Je viendrai vers Toi, et je te crierai, à pleine voix toute la vérité de la vie sur la terre. Je te crierai mon cri qui vient du fond des âges : Père, j'ai tenté d'être un Homme, et Je suis ton enfant ».

Jacques Leclercq

 

Cliquez sur le « podcast » ci-dessous pour écouter ces deux enregistrements sonores sur votre ordinateur

 

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