Frère Charles de Foucauld avait consacré sa vie au "Coeur de Jésus"

Frère Charles de Foucauld avait consacré sa vie au "Coeur de Jésus"

Le Sacré-Cœur c’est le Cœur du Christ, vrai Dieu et vrai Homme.
Dieu nous aime ! Voilà le message que nous avons à entendre !
Que ces quelques images puissent vous dire : Dieu vous attend les bras ouverts, Jésus a donné sa vie pour vous sur la Croix, Il est Ressuscité et aujourd’hui encore il veut vous donner tout son Amour !

« Le Sacré-Cœur » est la révélation de l’amour de Dieu pour l’humanité. Cette expression riche de sens, qui renvoie au cœur de Jésus Christ, désigne la Personne du Fils de Dieu fait homme : c’est dire que dans le cœur humain de Jésus, brûle l’amour infini de Dieu pour les hommes.
Ainsi, le Cœur du Christ est l’épiphanie de l’amour de Dieu. Par son Incarnation dans laquelle se profile déjà la Croix, Jésus manifeste l’amour du Père à travers sa vie d’homme.

« Par son Incarnation, le Fils de Dieu lui-même, s’est en quelque sorte uni à tout homme. Il a travaillé avec des mains d’homme, il a pensé avec une intelligence d’homme, il a aimé avec un cœur d’homme. Né de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l’un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché. »
(Concile Vatican II, Gaudium et Spes n° 22)

L’expression « cœur » est empruntée à l’Ancien et au Nouveau Testament pour exprimer la vie profonde de l’homme, avec tout à la fois son intelligence, sa volonté et sa sensibilité, la fine pointe de son être lorsqu’il est en contact avec Dieu.

« Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes ; je l’inscrirai dans leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Je pardonnerai leurs fautes, je ne me rappellerai plus leurs péchés. » (Jérémie 31, 32-33)

L’expression « cœur » est aussi employée par Saint Paul pour exprimer la profondeur insondable du mystère du Christ, parce que son humanité, qui est celle du Fils de Dieu, portée à sa perfection, nous communique les richesses de sa divinité.
La spiritualité du Cœur du Christ est très ancienne… Elle plonge ses racines dans l’Evangile lui-même, qui nous parle du Cœur de Jésus, ouvert sur la Croix par la lance d’un soldat, et d’où ont coulé l’eau et le sang, les « fleuves d’eau vive » :

« C’était après la mort de Jésus. Des soldats allèrent briser les jambes du premier, puis du deuxième des condamnés que l’on avait crucifiés avec Jésus. Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. »
(Jean 19, 32-34)

« Au jour solennel où se terminait la fête, Jésus, debout, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! » Comme dit l’Écriture : Des fleuves d’eau vive jailliront de son cœur. »
(Jean 7, 37-38)

Les Pères des premiers siècles, tant en Orient qu’en Occident, ont vu l’Eglise entière jaillir de cette blessure du côté du Christ (l’eau étant le symbole de l’Esprit Saint et du Baptême, le sang, symbole de l’Eucharistie).

« Abreuve-toi auprès du Christ, car il est le rocher d’où coulent les eaux ;

Abreuve-toi auprès du Christ, car il est la source de vie ;

Abreuve-toi auprès du Christ, car Il est le fleuve dont le torrent réjouit la cité de Dieu ;

Abreuve toi auprès du Christ, car Il est la Paix ;

Abreuve-toi auprès du Christ, car des fleuves d’eau vive jaillissent de son sein ! »

(St Ambroise)

 

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