journéeRéfugiés 

 

 

Pendant des années, plusieurs pays et régions ont célébré leur propre Journée des réfugiés, voire parfois leur semaine. L'une parmi les plus connue, c'est la  Journée africaine des réfugiés, qui a été célébrée le 20 juin dans plusieurs pays.

En témoignage de solidarité avec l'Afrique, qui abrite le plus grand nombre de réfugiés, et envers qui elle a toujours montré une grande générosité, l'Assemblée générale des Nations Unies a adoptée la résolution 55/76 le 4 décembre 2000. Dans cette résolution l’assemblée générale a noté que l’année 2001 marquait le cinquantième anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et que l’Organisation de l’unité africaine (OUA) avait accepté que la Journée internationale des réfugiés coïncide avec la Journée du réfugié africain du 20 juin. L'Assemblée générale des Nations Unies a décidé par conséquent qu’à compter de 2001, le 20 juin marquerait la Journée mondiale des réfugiés.

A noter qu'une seconde journée est consacrée aux réfugiés :  la journée mondiale du migrant et du réfugié, instituée par l'église catholique et célébrée le 17 janvier.

 

A cette occasion le pape François a lancé (hier) mercredi, à l'issue de l'audience générale au Vatican, un appel à aider et accueillir les "familles réfugiées", qui "risquent la désagrégation".

Ces familles « fuient les violences, les persécutions, les graves discriminations en raison de la religion qu’elles professent, de leur appartenance à un groupe ethnique, de leurs idées politiques », a-t-il souligné.

« Nous sommes appelés à les aider, à nous ouvrir à la compréhension et à l’hospitalité », a-t-il dit devant quelque 60.000 personnes, à la veille de la « Journée mondiale du réfugié » qui sera célébrée jeudi.

« En plus des dangers du voyage, souvent ces familles courent le risque de la désagrégation, et, dans le pays qui les accueille, ils doivent affronter des cultures et les sociétés différentes des leurs », a souligné le pape. « Nous ne pouvons être insensibles à ces familles et tous nos frères et soeurs réfugiés », qui « sont contraints d’abandonner précipitamment leur maison et leur patrie et perdent tous leurs biens et toute leur sécurité », a-t-il dit aux catholiques dans le monde, les appelant à ne jamais les rejeter.

Le travail incroyable du Service Jésuite pour les Réfugiés

Depuis mardi soir et jusqu’à vendredi, sur la façade de l’église jésuite du Gesù à Rome, un diaporama géant de 12 minutes, avec 200 photos, est projeté toute la soirée sur la situation des réfugiés et les initiatives de solidarité avec eux dans le monde.

Cette initiative du « Jesuit Refugee Service » (JRS) est accompagné d’une exposition permanente dans cette église, ainsi qu’à Beyrouth et New York, jusqu’au 30 juin.

Le diaporama et l’exposition montrent des réfugiés et déplacés de Syrie, notamment une cuisine de campagne près d’Alep où sont servis par le JRS 17.000 plats chauds par jour. Ils évoquent aussi le soutien multiforme, y compris en matière de formation professionnelle, que le JRS fournit à des déplacés à Masisi et dans le camp de Mokoto au Nord Kivu (République démocratique du Congo) attaqué par les rebelles.

L’accueil des réfugiés et des immigrés est un domaine où les organismes caritatifs de l’Eglise sont très actifs à travers le monde. (Afp).

Source : Radio Vatican

 

 

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