La première ministre Néo-Zélandaise au bord des larmes

La première ministre Néo-Zélandaise au bord des larmes

Chers amis, frères et sœurs en humanité et en Dieu.

 

L'attentat de Christchurch en Nouvelle Zélande vient encore d'endeuiller notre communauté de croyants, musulmans et chrétiens.
Car ce sont nous tous qui sommes atteints, nous qui essayons de jeter des ponts entre tout ce qui pourrait nous dresser les uns contre les autres.
Notre première réaction est la révolte et l'indignation.

Cet acte n'est malheureusement pas le fait d'un isolé qui aurait perdu la raison comme on veut parfois le faire entendre, il est le fruit d'idéologies destructrices qui cherchent à diviser et à susciter la haine et l'exclusion.
Nous luttons contre ces idéologies, d'où qu'elles viennent, avec comme seule arme l'amitié, la fraternité, le respect, la recherche d'une connaissance toujours plus profonde les uns des autres. C'est pour cela que nous osons parler de "notre" communauté comme le pape François parle de « notre maison commune ».


    Nous pleurons pour toutes les victimes qui étaient en prière dans un lieu sacré ce vendredi. Hommes, femmes et enfants n'ont pas été épargnés. Que Dieu les accueille dans sa grande Lumière !
Nous pleurons aussi avec les familles éprouvées dans leur chair. C'est toute notre humanité qui est atteinte, comme elle l'est à chaque fois qu'une seule personne humaine est tuée sous le coup de la violence recherchée.

    Ne baissons pas les bras, et continuons à œuvrer ensemble pour une terre plus humaine, plus respectueuse des différences, telle que la veut la grande miséricorde de Dieu.

    Que la Paix de Dieu repose sur vous et sur tous ceux et celles qui mettent en Lui leur confiance et mènent le bon combat de la Paix, l'un des plus beaux noms de Dieu.

 

P. Raphaël Deillon, au nom du groupe imams-prêtres et du service du Diocèse de Marseille pour les relations avec les musulmans

sdrmmarseille@gmail.com

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