« On n'est pas venus pour mourir, on est venus pour avoir la vie sauve »

“Tu quittes un endroit qui est hyper dur. Tu viens et tu souffres encore.” Nadège est résidente dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile. Pour Brut, elle montre les conditions dans lesquelles elle vit quotidiennement. “On vit avec des cafards, des moucherons, des punaises dans les lits.” Demandeuse d’asile depuis deux ans, elle décrit l’endroit comme “vraiment, vraiment très sale” et “inapproprié pour des personnes”. 
Nadège a fui la Côte d’Ivoire pour éviter l’excision. Elle est premièrement allée en Tunisie, où elle a vécu des moments extrêmement difficiles, avant de rejoindre la France. “Quand je vois la France, je suis contente parce que je suis libérée”. Mais dès son arrivée au centre de Sartrouville, l’Ivoirienne remarque la dangerosité et l’insalubrité des lieux. “Les douches, les toilettes, c'est vraiment horrible. Donc on urine dans les pots, on défèque dans les sacs à poubelle.” Thomas, ancien travailleur dans l’établissement, a lui aussi remarqué ces problèmes. “Le premier jour, j'ai constaté ce que je considère, moi, comme étant quelque chose d'insalubre. J'avais l'impression d'être complice d'une situation” , témoigne le jeune garçon. 
 

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