Georges Pontier

Plus de 120 évêques se retrouvent, du 5 au 10 novembre, en assemblée plénière, dans une ville de Lourdes sauvée, grâce à un afflux de dons, des ravages de deux crues successives en un an.

Les travaux épiscopaux devraient également être apaisés, après la bronca catholique de 2012 contre le mariage entre personnes de même sexe et l’inquiétude, chez certains, de l’émergence d’un «anti-islamisme catholique».

Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, qui avait estimé à ce sujet que «ceux qui tiennent le langage de la peur sont ceux qui rencontrent le moins de musulmans», devrait cette année embrasser de nombreux autres sujets.

En tant que nouveau président de la Conférence des évêques de France, depuis qu’il a succédé début juillet à Mgr André Vingt-Trois, cardinal-archevêque de Paris, c’est à lui qu’il appartient d’ouvrir l’assemblée.

Mardi matin, Mgr Pontier, qui bénéficie d’une réputation d’homme de cœur et d’expérience, abordera dans son discours inaugural les questions d’actualité française, internationale mais aussi romaine.

L’attention portée aux pauvres par le nouveau pape François devrait trouver un écho chaleureux chez l’archevêque des quartiers nord de Marseille, intervenu à plusieurs reprises auprès des sans-papiers.

Selon la Conférence des évêques de France, Mgr Pontier évoquera les questions portant sur la famille et la fin de vie, même si elles ne sont pas à l’ordre du jour du gouvernement, échaudé par les divisions créées par la loi sur le mariage homosexuel.

Reste que Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes, aborde ce sujet dans un livret gratuit de 12 pages intitulé «Réflexion sur la fin de vie. Quels enjeux pour les personnes et pour notre société ?», distribué à 5.000 exemplaires dans les Hautes Pyrénées et consultable sur www.catholique65.fr.

Nouvelle Bible et nouvelle traduction Dès mardi après-midi, les évêques se répartiront divers dossiers, tels les critères de formation au ministère presbytéral, la présence des catholiques dans la société contemporaine ou le phénomène social de l’avortement et les conséquences sur l’éducation des jeunes.

C’est sur la question des chrétiens d’Orient, puis la présentation samedi en avant-première de «la Bible, traduction officielle liturgique», diffusée officiellement le 22 novembre, que s’achèveront les travaux de l’assemblée plénière.

Un dernier coup de peinture a été donné à l’Accueil Notre-Dame qui doit abriter les quelque 120 évêques, sur les rives d’un gave de Pau entré en furie lors de deux crues, l’une en octobre 2012 (2,5 millions d’euros de dégâts), l’autre en juin 2013 (7,32 millions d’euros de dommages).

La Dépêche du Midi

 

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