François

Le Pape François a annoncé dimanche, à la fin de l’Angélus, les noms des 19 prochains cardinaux. Parmi eux, 16 cardinaux électeurs, âgés de moins de 80 ans, qui rejoignent ainsi le Collège des cardinaux. Ce sont eux qui seront chargés, à la mort du Pape, d’élire son successeur. 

On attendait certains membres de la Curie comme le nouveau secrétaire d'Etat Mgr Pietro Parolin ou encore le secrétaire général du synode des évêques, Mgr Lorenzo Baldisseri, mais le pape est allé choisir les princes de l'Eglise sur tous les continents, à commencer par les plus pauvres.

Le pontife argentin a ainsi désigné pas moins de cinq cardinaux latino-américains, dont son successeur à Buenos Aires, Mgr Poli, ou encore Mgr Joao Tempesta, archevêque de Rio, qui l'avait accueilli lors des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) en juillet dernier.

La nomination d'un évêque haïtien quatre ans après le séisme

Deux Africains, au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire, et deux Asiatiques, en Corée du Sud et aux Philippines élargissent aussi le collège cardinalice.

A noter également dans la liste, le nom de l'archevêque de Westminster et primat d'Angleterre, Mgr Vincent Nichols. Mais l'annonce la plus symbolique est sans doute la nomination de Mgr Chibly Langlois, évêque Cayes à Haïti. Une annonce faite quatre ans après le séisme qui a ravagé l'île.

Ces 19 nouveaux cardinaux seront créés lors du Consistoire du 22 février prochain. Ils sont les premiers hommes nommés par le Pape François depuis son élection l’année dernière. 

Le cardinalat n’est ni une promotion, ni un honneur, ni une décoration, mais un service. C’est le Pape François qui l’écrit dans une lettre aux futurs cardinaux dont la liste a été rendue publique dimanche. Le Saint-Père les invite à l’aider avec une efficacité fraternelle dans son service de l’Église universelle. Il les exhorte à élargir leurs horizons et leurs cœurs, à regarder plus loin et à aimer universellement.

Paradoxalement, tout cela n’est possible, souligne-t-il, qu’en suivant la voie du Seigneur : l’abaissement et l’humilité. Les futurs cardinaux devront donc accueillir leur nomination avec un cœur simple et humble, avec joie et bonheur mais en écartant toute expression de mondanité et en évitant toute réjouissance étrangère à l’esprit d’austérité, de sobriété et de pauvreté. 

 

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