Il est le nouvel aumônier des gens de mer à Lorient
24 févr. 2019Le père Bruno LERY entouré de Bernard Kermabon, vice-président de l’association Les Hommes et la mer, et du président Yves Martinez. | OUEST-FRANCE
Bruno LERY succède au père Armel de la Monneraye, décédé en décembre. Un homme d’écoute et de rencontre pour les gens de mer et leurs familles.
Il l’avoue volontiers, « j’ai assez peu navigué mais, depuis près de 20 ans je suis au contact des marins, des gens de mer, en immersion dans le monde maritime ». Bruno LERY, 68 ans, est né en région parisienne. Cet ancien inspecteur du travail, ordonné en 1983, est d’abord devenu prêtre au travail au sein de la Mission de France (environ 200 prêtres en France), à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), avant de gagner le port du Havre comme aumônier des gens de mer, à l’orée des années 2000. Bruno LERY succède aujourd’hui au père Armel de La Monneraye, décédé tout récemment, et ne débarque pas en Morbihan tout à fait par hasard.
À la rencontre des marins
L’homme a déjà bien bourlingué. Et sillonné la France de long en large. « Après douze années au Havre à la rencontre des marins et de leurs familles, port où j’ai pu assurer également des formations, j’ai été nommé à Port-De-Bouc, dans le Sud de la France, où je suis resté six ans. J’arrive aujourd’hui dans le Morbihan. Un territoire côtier que je découvre à peine mais où je compte déjà des amis. »
Le nouvel aumônier des gens de mer a été accueilli, mercredi 9 janvier, à bras ouverts au siège de l’association Les Hommes et la mer, par ses président et vice-président, Yves Martinez et Bernard Kermabon.
Pour le père Bruno LERY, l’essentiel se joue au coin de la rue. « J’aime plus que tout aller à la rencontre des marins et de leurs proches. J’aime les écouter. Ils ont beaucoup à dire et à m’apprendre. Quelles que soient leurs confessions, quelles que soient leurs origines, leur position sociale, ce qui m’importe, c’est le dialogue, la discussion que l’on peut engendrer. Si je me sens particulièrement bien dans les paroisses populaires, c’est aussi pour cela. »
Pierre WADOUX