Quelques restes calcinés de la Charpente de Notre Dame

Quelques restes calcinés de la Charpente de Notre Dame

La charpente de la Nef de Notre Dame posée entre 1220 et 1240 (une forêt de 1400 chênes) est partie en fumée dans la nuit du 15 au 16 avril 2019. Notre Dame de Paris a été dévastée mais elle est restée debout comme Marie au pied de la croix de Jésus, dévastée mais debout !

Benoit un ami capitaine de Gendarmerie était de service avec ses hommes le lendemain de l’incendie sur le site de Notre Dame pour protéger les lieux d’éventuels pilleurs. Il m’a offert quelques restes calcinés de ladite charpente.

Le monument le plus chargé d’histoire, le plus symbolique de l’unité de notre nation et de siècles de foi est parti « en fumée ». Sa charpente et sa toiture détruites !

Notre maison commune prend l’eau par le toit après avoir été brûlée !

La flèche qui montait haut dans le ciel est abattue : il n’en reste presque rien sinon le coq qui a été sauvé !

L’Eglise est mise particulièrement à l’épreuve cette année : cléricalisme, pédophilie qui brouillent son message !

La semaine Sainte 2019 est marquée par les cendres de Notre Dame !

Ces restes calcinés sont le témoignage – s’il en était besoin – que nos cathédrales, nos palais, nos constructions humaines, malgré leur puissance et malgré les défis qu’ils représentent pour les constructeurs et les croyants sont également fragiles.

« C’est l’amour qui fait passer de la mort à la vie ! »

Il y a un vrai défi d’accepter cette épreuve, de lui donner du sens… de nous « convertir » de reconstruire une église simple, vivante, fraternelle qui donne sens à la Vie !  

Denis Chautard

Prêtre à Vernon (Eure)

La charpente (1220-1240) de Notre Dame de Paris

La charpente (1220-1240) de Notre Dame de Paris

Les restes calcinés de la charpente de Notre Dame de Paris

Les restes calcinés de la charpente de Notre Dame de Paris

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