KitSurvie

 

En juin 2011, Médecins du Monde saisissait le Défenseur des droits, en parallèle d’autres associations, pour dénoncer le comportement des services de police vis-à-vis des migrants et les difficultés rencontrées par les associations de soutien aux Migrants à Calais.

Aujourd’hui le Défenseur des droits confirme le constat de Médecins du Monde. Il a rendu vendredi dernier une décision qui dénonce le harcèlement des forces de police par « des visites répétées sur des lieux de vie, à toute heure du jour et de la nuit » ainsi que les entraves à l’aide humanitaire par les « destructions de dons humanitaires et d’effets personnels ».

Cette décision rappelle également la vulnérabilité des migrants en situation régulière et irrégulière et appelle au respect de la dignité humaine.

Le Défenseur des droits a adressé sa décision au Ministre de l’Intérieur afin qu’il fasse « connaître les suites qu’il donnera à ces recommandations » d’ici trois mois.

De son côté, Médecins du Monde et les associations d’aide aux migrants, 10 ans après la fermeture de Sangatte, continuent d’appeler l’Etat à : 

- Arrêter les expulsions des lieux de vie sans solution alternative d’hébergement dans le respect du volet prévention de la circulaire du 26 août 2012 relative à l’anticipation et à l’accompagnement des opérations d’évacuations des campements illicites.

- Faciliter l’aide à l’ouverture des droits des demandeurs d’asile et leur accès à l’hébergement, et proposer de manière inconditionnelle l’hébergement aux migrants en transit, quel que soit leur statut administratif, et dans le respect de la dignité humaine.

- Mettre un terme aux obstacles établis à l’encontre des associations venant en aide aux migrants, comme la destruction des kits de première nécessité par les forces de police après la récente évacuation d’un campement à Calais.

 

Lien à la Source

 

Retour à l'accueil