Le pape François rencontre la religieuse française Geneviève Jeanningros à la fin de l’audience générale hebdomadaire, le 20 avril 2022, sur la place Saint-Pierre au Vatican. ALBERTO PIZZOLI / AFP

Le pape François rencontre la religieuse française Geneviève Jeanningros à la fin de l’audience générale hebdomadaire, le 20 avril 2022, sur la place Saint-Pierre au Vatican. ALBERTO PIZZOLI / AFP

Cette religieuse française qui s’est recueillie de longues minutes auprès de la dépouille du souverain pontife, se défend d’avoir brisé les règles officielles

Alors que le protocole officiel donne la priorité aux cardinaux et aux évêques pour se recueillir auprès de la dépouille du pape François, Soeur Geneviève a été la seule religieuse à s’être rendue au plus près du cercueil. Et cette Française a été accusée d’avoir brisé le protocole en restant de longues minutes, mercredi 23 avril, auprès du souverain pontife. Portrait d’une femme qui entretenait avec le pape une relation particulière.

Née en 1943, Geneviève Jeanningros habite à Rome depuis plus de 50 ans. Elle est devenue amie du souvenain après l’assassinat de sa tante sous la dictature argentine. Interrogée par « Le Figaro », dimanche 27 avril, elle affirme pourtant ne pas avoir « brisé le protocole. » 

Son corps est ramené par la mer plus tard et la religieuse est enterrée dans une fosse commune. Grâce à l’accord de Jorge Bergoglio, Geneviève Jeanningros obtient en 2005 que sa tante soit enterrée dans le jardin d’une église de Buenos Aires.

Après l'arrivée du Pape au Vatican, ils deviennent amis. Le souverain pontife a même visité la caravane dans laquelle Geneviève Jeanningros vit sur le site d’une fête foraine dans les environs de Rome. La pandémie de Covid-19 les rapproche encore. 

Soeur Geneviève lui demande de soutenir les forains avec qui elle partage son quotidien et fait aussi appel à lui pour recevoir un groupe de prostituées trans latino-américaines vivants sur le littoral de Rome. Le Pape François envoie de l’argent à ces femmes pour se nourrir, leur fournit des vaccins et finance le transfert au Pérou de la dépouille de l’une d’elles, retrouvée morte en 2024.

Myrthille Dussert

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