Parvis

Le Parvis du Cœur : une semaine d’échanges et de rencontres pour écouter battre le cœur de Marseille !Un cœur qui, à l’image de la ville, s’échauffe et s’enflamme parfois, mais sans jamais exploser ! Un cœur qui, comme souvent en Méditerranée, sait se mettre en scène et vous « fendre le cœur », comme pour mieux cacher sa pudeur et sa tendresse. Un cœur qui cherche de toutes les forces de son humanité à écouter en lui les battements du cœur de Dieu et à s’y ajuster, avec confiance et humilité.Une ville à cœur ouvert Le cœur de Dieu ! Chaque année, au soir de la Vigile de Pentecôte, quand l’archevêque appelle par leur prénom les adultes qui vont recevoir la confirmation, l’Église de Marseille prend conscience qu’en elle, le cœur de Dieu bat au rythme de multiples cultures et parle de nombreuses langues. Marseille, comme la Galilée d’autrefois, est un carrefour des nations, un pont entre le Nord et le Sud, entre l’Orient et l’Occident, une ville « à cœur ouvert », qui peut tout aussi facilement sombrer dans la violence qu’inviter au partage des talents sur le quai de la Fraternité ! Paradoxe de Marseille qui, vue de loin, est une belle mosaïque dont les contours exotiques peuvent faire rêver, mais vue de près, est faite aussi de souffrances, de soucis et de peurs, de « cœurs en bandoulière », entre lesquels se glissent pourtant, à la faveur de nombreux gestes tout simples de solidarité et d’entraide, de belles et chaudes lueurs d’espérance.

De grands élans de charité
Marseille n’a jamais eu de grande école de théologie, mais elle a su avoir de grands élans de charité, de multiples initiatives faites « de bon cœur », à chaque époque de son histoire. Que l’on pense aux multiples œuvres de l’abbé Fouque pour les pauvres et les malades, aux créations originales de Jean-Joseph Allemand et de Timon-David pour la jeunesse, à ce qui se vit aujourd’hui comme présence solidaire et apostolique dans certains quartiers pauvres de Marseille. L’un des évêques qui a le plus marqué notre ville, Mgr Jean-Baptiste Gault, n’y resta que quelques mois, en 1643. Refusant tout honneur, il se fit proche des pauvres, spécialement des forçats qui travaillaient et mouraient sur les galères, et mourut lui-même d’une maladie contractée en les soignant.
Pas étonnant que les Marseillais aient eu très tôt, avant même les grandes révélations de Paray-le-Monial, une forte dévotion au Sacré Cœur ! Pas étonnant que sœur Anne-Madeleine Rémuzat ait pu inspirer à Mgr de Belsunce, lors de l’épidémie de peste en 1720, l’idée de consacrer le diocèse de Marseille au Sacré Cœur, ce qui fut une « première mondiale » !

 Oui, Dieu a du cœur ! Et l’Église qui est à Marseille sait que ce cœur sacré l’invite à avoir du cœur elle aussi, un cœur qui la pousse à la solidarité et au dialogue, à la bonté et à l’écoute, au partage et au pardon. Voilà tout le sens du « Parvis du Cœur » !

Jean-Marc Aveline

Directeur de l’Institut catholique de la Méditerranée

Le centre le Mistral, la bibliothèque de l’Alcazar, l’abbaye de St Victor, la basilique du Sacré-Coeur, la cathédrale de la Major, des lieux où l’on pourra vivre de grands moments.

 

Le programme de la semaine

 

 

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